Ces trois nouvelles de Prosper Mérimée ont des univers forts différents.
La Vénus d’Ille est une nouvelle fantastique dont le narrateur, un archéologue, se rend dans la petite ville d’Ille dans le Roussillon pour examiner une statue de Vénus, tout juste découverte sur les terres de M. de Peyrehorade. Ce dernier doit marier son fils Alphonse deux jours plus tard avec Mlle de Puygarrig, une jeune fille fortunée de la région. Mais la statue qui porte l’inscription “prend garde à toi si elle t’aime”, permettra-t-elle l’union ?
Il vicolo di Madama Lucrezia est le récit d’une jeune Français parti à Rome, avec une lettre de recommandation de son père à l’intention de la marquise Aldobrandi. Là, il rencontre le fils de la marquise, Don Ottavio, qui doit être ordonné prêtre. Les deux jeunes hommes deviennent amis, et au soir venu, le Français rentre à son hôtel par la rue Il vicolo di Madama Lucrezia. C’est alors qu’il est surpris dans sa rêverie par une rose qui lui est jetée de la fenêtre d’une maison qui semble complètement abandonnée le jour venu. Que cache ce mystère ?
Tamango, enfin, est un redoutable guerrier sénégalais qui a pour habitude d’échanger les siens contre de l’alcool et des armes au capitaine Ledoux. Un jour, sous l’emprise de l’alcool, il livre sa propre femme, Ayché, au négrier. Dès le lendemain, pris de chagrin, il part à sa poursuite. Retrouvera-t-il son amour perdu ?
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